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Communiqué de presse

Québec autorise le projet d’agrandissement de la mine aurifère Canadian Malartic

Malartic, le 19 avril 2017. – Le gouvernement du Québec autorise  Canadian Malartic GP (CMGP) à réaliser le projet d’agrandissement de sa mine aurifère ainsi que la déviation de la route 117 à Malartic.

C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui le député d’Abitibi-Est et adjoint parlementaire du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable du Plan Nord, M. Guy Bourgeois. Le projet d’agrandissement permettra de prolonger la durée de vie de la mine de six ans et de maintenir plus de 1 250 emplois de qualité dont plus de 700 emplois directs à la mine.

Tout au long du processus, Canadian Malartic a travaillé de concert avec la population locale afin que le projet soit bien compris, s’inscrivant ainsi en droite ligne avec la Vision stratégique du développement minier qui vise à permettre au Québec de consolider sa place parmi les chefs de file du développement minier responsable, prévenir et atténuer les impacts sur l’environnement et promouvoir la participation citoyenne et la transparence.

Une évaluation environnementale rigoureuse coordonnée par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, qui incluait la tenue d’une audience publique du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), a permis d’optimiser le projet sur le plan environnemental. L’autorisation délivrée pour l’agrandissement de la mine comporte neuf nouvelles conditions, dont cinq concernent le climat sonore. L’autorisation délivrée pour la déviation de la route 117 comporte, quant à elle, cinq conditions, dont une porte sur le climat sonore.

Par ailleurs, le secteur minier québécois affiche une vigueur qui  est démontrée par les résultats du sondage de l’Institut Fraser auprès des sociétés minières. En effet, la dernière édition de ce sondage place le Québec au sixième rang mondial comme territoire attrayant pour l’investissement minier sur un total de 104 régions sondées.

D’autre part, selon l’Institut de la statistique du Québec, les investissements miniers totaux au Québec ont augmenté de 2,5 % entre 2015 et 2016 pour atteindre 2,56 G$. Et tout indique que le niveau d’investissement poursuivra sa lancée en 2017.

Citations :

« La protection de l’environnement et le bien-être de la population de Malartic constituent des priorités pour notre gouvernement dans ce projet d’une grande importance pour l’économie de la région. Soyez assurés que nous veillerons, pendant les phases de construction et d’exploitation de la mine et de la route 117, à ce que l’entreprise respecte ses engagements et les conditions reliés aux autorisations octroyées par les différents ministères et organismes gouvernementaux. »

Guy Bourgeois, député d’Abitibi-Est et adjoint parlementaire du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles

 « Il n’y a aucun doute, il s’agit d’un investissement important qui aura des retombées économiques positives et majeures pour l’Abitibi-Témiscamingue. L’agrandissement de la minière  contribuera à consolider les emplois de plus de 1 250 travailleurs de notre région. Le projet créera également 160 emplois spécifiquement pour les travaux de déviation de la route 117. Je suis convaincu que Canadian Malartic continuera à travailler de concert avec notre gouvernement afin de maintenir une relation constructive et durable avec la communauté. »

Luc Blanchette, député de Rouyn-Noranda–Témiscamingue et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue

Faits saillants :

Description du projet

  • Le projet de CMGP consiste à agrandir la mine afin d’exploiter les gisements Barnat et Jeffrey et à dévier la route 117 à l’entrée est de la ville de Malartic, puisqu’une partie du gisement Barnat s’y trouve.
  • CMGP prévoit des investissements de 141 M$ et de 53 M$ respectivement pour l’agrandissement de la mine et pour les travaux de déviation de la route 117.

Conditions d’autorisation

  • Le gouvernement exige le respect de plusieurs conditions dans son autorisation, notamment les suivantes :
    • Il fixe le taux d’extraction à un maximum de 241 000 tonnes par jour;
    • Il réclame l’élaboration d’un plan de compensation des milieux humides et d’un plan de compensation des pertes d’habitats du poisson;
    • Pour le climat sonore, il exige un système précis de gestion des plaintes, la surveillance du climat sonore pendant les phases de construction et d’exploitation et un plan d’action pour améliorer les performances sonores. Il dicte également les seuils sonores à respecter le jour et la nuit. Une condition relative à la surveillance du climat sonore liée à la mise en service de la route 117 est également inscrite au décret.

Engagements de la compagnie minière

  • La compagnie minière s’est engagée à mettre en œuvre une série de mesures d’atténuation, autant pour les impacts au site minier que pour ceux découlant de la déviation de la route 117. Elle mettra notamment en œuvre un plan de gestion des émissions atmosphériques, un plan de contingence pour l’approvisionnement de la ville en eau potable, et une stratégie de réduction des vibrations et des niveaux de surpression d’air, en plus de veiller à la modulation de ses activités.
  • Elle s’est également engagée à rendre publiques les données de bruit et de poussière, le rapport de suivi dans lequel elle fera état des actions et des mesures d'atténuation mises en œuvre afin de maintenir ou de réduire les émissions atmosphériques, les suivis sociaux réalisés et les données de sautages

Consultations effectuées

  • Dans le cadre de l’audience publique du BAPE, 119 mémoires ont été déposés.
  • Le Ministère a effectué une consultation avec la communauté algonquine d’Abitibiwinni (Pikogan). Les échanges ont permis de répondre à certaines préoccupations de la communauté, en l’occurrence des projets potentiels de compensation des milieux humides et des habitats du poisson liés au projet.
  • Le système amélioré de réception et de gestion des plaintes et commentaires, le comité de suivi et le programme de suivi des composantes sociales sont des outils et des tribunes qui permettront aux citoyens d’exprimer adéquatement leurs points de vue et leurs perceptions quant au projet et à ses impacts appréhendés et vécus.

L’industrie minière 

  • Elle génère en moyenne près de 3 milliards de dollars en investissements au Québec par année et soutient près de 30 000 emplois directs et indirects.

La Vision stratégique du développement minier au Québec

La Vision stratégique du développement minier au Québec, lancée en mars 2016, propose des pistes d’action concrètes pour permettre à l’activité minière de prendre un nouvel essor et ainsi consolider la place du Québec parmi les chefs de file du développement minier responsable. Le gouvernement met notamment en œuvre des mesures pour mettre en valeur les filières minières actuelles et en développer de nouvelles, prévenir et atténuer les impacts sur l’environnement et promouvoir la participation citoyenne et la transparence.

Liens connexes :

Feuillet d’information :

http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/autorisations/documents/feuillet-mine-Malartic.pdf

Vision stratégique du développement minier au Québec : mern.gouv.qc.ca/mines/strategie

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SOURCES :

Valérie Pomerleau
Attachée politique
Bureau de circonscription du député
d’Abitibi-Est
Tél. : 819 824-3333

Gabrielle Fallu
Attachée de presse
Cabinet du ministre des Forêts,
de la Faune et des Parcs
Tél. : 418 643-7295

INFORMATION :

Relations avec les médias
Ministère du Développement durable,
de l’Environnement et de la Lutte contre
les changements climatiques
Tél. : 418 521-3991