Québec, le 17 février 2003 – Le ministre d’État aux Affaires municipales et à la Métropole, à l’Environnement et à l’Eau, M. André Boisclair, annonce que la tenue des audiences publiques sur la mise en œuvre du Protocole de Kyoto au Québec, devant la Commission des transports et de l’environnement de l’Assemblée nationale, débutera le mardi 18 février 2003.

« Le but de cet exercice est de développer une vision collective de l’importance de l’enjeu des changements climatiques. Il vise aussi à identifier des moyens pour relever les défis qui sont les nôtres en matière de lutte aux gaz à effet de serre, dans le contexte de mise en œuvre du Protocole de Kyoto au Québec», a mentionné le ministre.

Des experts et des scientifiques, dont plusieurs d’envergure internationale, participeront aux audiences. Parmi ceux-ci, mentionnons M John Drexhage, directeur du Département des changements climatiques de l’Institut international de développement durable, à Ottawa, qui traitera des systèmes de permis échangeables, et M. Elliot Diringer, directeur du Département des stratégies internationales au Pew Center on Global Climate Change, à Washington, qui décrira l’approche américaine face aux changements climatiques.

Par ailleurs, l’approche européenne de répartition du fardeau de réduction des gaz à effet de serre sera exposée par Madame Dian Phylipsen, chef du Bureau international sur les changements climatiques, d’Ecofys, en Hollande. De plus, les mécanismes de fonctionnement du marché du carbone seront expliqués par M. Michael J. Walsh du Chicago Climate Exchange.

D’autres conférenciers de prestige se feront entendre, tels que M. Georges Beauchemin, président-directeur général du Consortium Ouranos, et M. Claude Villeneuve, professeur à l’Université du Québec à Chicoutimi, spécialiste bien connu des questions relatives aux changements climatiques.

« Mais c’est surtout grâce à l’apport précieux des idées et commentaires des Québécoises et des Québécois, reçus au cours de ces audiences, que cette commission parlementaire atteindra son but, soit d’enrichir la réflexion gouvernementale en vue d’une stratégie d’action concertée qui reflète la spécificité du Québec et son engagement envers les générations futures », a conclu M. Boisclair.

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