Projet de Stratégie québécoise sur la diversité biologique 2002-2007 : le gouvernement se mobilise en vue d'une nouvelle stratégie sur la biodiversité

Depuis la Conférence de Rio de 1992, le Québec a assuré un leadership mondial dans la promotion de la biodiversité. Après les Pays-Bas, le Québec a été le deuxième État à mettre en oeuvre une stratégie et un plan d’action qui s’est échelonné de 1996 à 2002. Cette première étape a permis d’associer plus de douze ministères, trois organismes paragouvernementaux et six partenaires non gouvernementaux à cet objectif commun de faire plus et mieux pour le maintien de la biodiversité québécoise.

« Nous faisons aujourd’hui la mise à jour de cette première politique. J’interpelle l’ensemble de la société civile afin de bonifier, critiquer et commenter la nouvelle stratégie nationale. Celle-ci deviendra notre guide en matière de protection de la biodiversité », a déclaré le ministre.

Les orientations proposées sont les suivantes :

1. sauvegarder le patrimoine naturel par la consolidation d’un réseau d’aires protégées représentatif de la biodiversité et par la protection des espèces menacées ou vulnérables;
2. contribuer au maintien de la diversité biologique lors de la planification et des interventions sur le territoire d’activités liées à l’énergie, de même qu’à celles associées aux activités fauniques, forestières, agricoles, minières, industrielles, touristiques, urbaines et villageoises et de transport;
3. tenir compte de la diversité biologique dans la mise en œuvre des engagements gouvernementaux portant sur les organismes génétiquement modifiés, les changements climatiques, la gestion de l’eau ainsi que la sécurité environnementale et civile;
4. associer la société civile au maintien de la diversité biologique, tout particulièrement les autochtones, les jeunes, les organismes non gouvernementaux et les organismes publics régionaux et locaux;
5. favoriser le développement et la mise en valeur des connaissances sur la diversité biologique.
6. soutenir les efforts internationaux de conservation et d’utilisation durable de la biodiversité.

La version finale de cette stratégie sera déposée lors du prochain Sommet mondial sur le développement durable qui se tiendra à Johannesbourg à la fin du mois d’août 2002.

À ce jour, près de 500 organismes ont été invités à faire part de leurs commentaires. Celles et ceux qui seraient également intéressés à participer à cette consultation peuvent présenter leurs propositions par le biais du site Internet du ministère de l’Environnement (www.menv.gouv.qc.ca) ou sous forme de mémoire d’ici le 28 mars 2002. Ensuite, ils seront conviés à participer à l’une ou l’autre des rencontres de consultation que le ministère de l’Environnement tiendra le 3 avril, à Montréal, et le 5 avril 2002, à Québec. Pour plus de renseignements, on peut communiquer avec Mme Danielle Rancourt, de la Direction du patrimoine écologique et du développement durable à (418) 521-3907, poste 4691.

« Tant sur le plan économique, social, qu’environnemental, la qualité de notre vie dépend étroitement de la qualité de la biosphère et des efforts que nous mettons à préserver ce qu’il y a de plus précieux, notre patrimoine écologique », a conclu le ministre Jean-François Simard.