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Communiqué de presse

Québec donne le feu vert au projet Rabaska pour l'implantation d'un terminal méthanier à Lévis

Québec, le 24 octobre 2007 – La ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, Mme Line Beauchamp, et le ministre des Ressources naturelles et de la Faune M. Claude Béchard, annoncent que le Conseil des ministres a adopté le décret en faveur de la société en commandite Rabaska pour la réalisation d’un terminal méthanier sur le territoire de la Ville de Lévis.

« À la suite d’une analyse environnementale rigoureuse faite par les experts de mon Ministère, des avis formulés par une quinzaine de ministères et d’organismes, dont aucun n’était défavorable et qui concluent tous, au contraire, que le projet est acceptable, des commentaires formulés par Environnement Canada et Ressources naturelles Canada et des recommandations favorables contenues dans le rapport du BAPE, le projet Rabaska est justifié et l’implantation d’un terminal méthanier est acceptable sur le plan environnemental », a déclaré la ministre Line Beauchamp. « Les engagements pris par la société en commandite Rabaska, les nombreuses mesures d’atténuation prévues dans l’étude d’impact et les conditions imposées dans le décret, nous assurent que ce projet se réalisera avec les meilleures garanties possibles assurant ainsi la sécurité de la population et la protection de l’environnement », a-t-elle ajouté.

Globalement, le projet représente un investissement privé de 840 millions de dollars, dont 775 millions sont attribués à la réalisation du terminal méthanier. Durant la construction, les retombées directes et indirectes pour le Québec sont estimées à près de 444 millions de dollars, alors qu’en phase d’exploitation, les coûts annuels d’exploitation sont évalués à 57 millions de dollars. Environ 70 emplois directs et 220 emplois indirects seront créés durant la période d’exploitation du projet.

« Le Québec est un leader en matière d’hydroélectricité et se positionne de plus en plus comme une référence nord-américaine en matière d’énergie éolienne. Nous pouvons collectivement en être fiers. Par ailleurs, nous nous devons de ne pas sous-estimer les autres sources d’approvisionnement en énergie. À cet égard, la Stratégie énergétique du Québec prône la diversification des sources d’approvisionnement de gaz naturel. Considérant que le Québec dépend aujourd’hui d’une seule source d’approvisionnement, dont la production diminue année après année, et d’un seul système de transport, le gouvernement québécois considère que l’implantation possible de ports méthaniers sur son territoire contribuerait grandement à augmenter notre sécurité énergétique », a tenu à préciser le ministre des Ressources naturelles et de la Faune, M. Claude Béchard.

Des mesures et des engagements pour la protection de l’environnement et assurer la sécurité

En ce qui a trait à la protection de l’environnement, plusieurs mesures proposées par l’initiateur du projet permettront de compenser ou d’atténuer les impacts sur les différentes composantes du milieu. Ces mesures touchent la protection du paysage, du niveau sonore, de la qualité de l’air, des habitats fauniques et floristiques, la gestion des sols, des eaux usés, des émissions de gaz à effet de serres, de l’aménagement du territoire et des impacts sociaux.

En ce qui concerne la sécurité, le rapport du BAPE a jugé acceptables les risques associés au projet puisque leur évaluation a été effectuée conformément aux règles de l’art dans le domaine. L’analyse des risques présentée dans l’étude d’impact a été réalisée par la firme norvégienne Det Norske Veritas (DNV), en conformité avec le Guide d’analyse de risques technologiques majeurs produit par le Ministère, et a été jugée satisfaisante par les ministères concernés, soit le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP), le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), le ministère de la Sécurité publique (MSP), Transports Canada (TC), Environnement Canada (EC) et Ressources naturelles Canada (RNC).

En retenant les recommandations du Conseil canadien des accidents industriels majeurs (CCAIM) comme critères d’acceptabilité du risque, le projet est considéré acceptable par rapport à l’évaluation des risques d’accidents technologiques majeurs pour les résidences les plus rapprochées, tandis que les risques sont jugés négligeables pour les autres éléments sensibles du milieu humain.

Lutte contre les gaz à effet de serre

Rappelons que le 1er octobre dernier, les ministres Béchard et Beauchamp ont investi 25 M$ dans un plan gouvernemental visant la réduction de la consommation de mazout, l’objectif étant d’encourager les entreprises à faire usage d’alternatives énergétiques plus vertes. La ministre Line Beauchamp a tenu à préciser que « ce plan vise une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 1 000 000 tonnes annuellement d’ici 2012 et permettra également des gains environnementaux appréciables en termes d’amélioration de la qualité de l’air, notamment par une réduction significative des émissions de dioxyde de soufre, d’oxyde d’azote et de particules fines ». La réalisation du projet Rabaska aura pour conséquence d’assurer l’approvisionnement du Québec en énergie propre, mesures conformes aux objectifs environnementaux du Québec pour lutter contre les changements climatiques.

Le rapport d’analyse environnementale sera accessible cet après-midi sur le site Internet du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs.

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SOURCES :

Philippe Cannon
Attaché de presse
Cabinet de la ministre
du Développement durable,
de l’Environnement et des Parcs
Tél. : 418 521-3911
Pascal D’Astous
Attaché de presse
Cabinet du ministre des Ressources naturelles et de la Faune
Tél. : 418 643-7295

INFORMATION :

Serge Labrecque
Conseiller en communication
Direction des communications
Ministère du Développement durable,
de l’Environnement et des Parcs