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Communiqué de presse

Stratégie québécoise sur les aires protégées :
Le ministre Mulcair inaugure la réserve écologique de la Forêt-la-Blanche dans l’Outaouais

Mayo, le 22 novembre 2004 – Le ministre de l’Environnement, M. Thomas J. Mulcair, a procédé aujourd’hui en compagnie du député de Papineau, M. Norman MacMillan, et de la présidente de l’organisme les « Amis de la Forêt La Blanche », Mme Marie-Odile Junker, à l’inauguration de la réserve écologique de la Forêt-la-Blanche, située sur le territoire des municipalités de Mulgrave-et-Derry, de Mayo et de Saint-Sixte, dans la MRC de Papineau.

« Avec la création de la réserve écologique de la Forêt–la–Blanche, nous préservons pour les générations futures l’une des forêts les plus anciennes du Québec, des peuplements forestiers d’une grande diversité où l’on trouve des érables et des pruches âgés de plus de 260 ans. Ce laboratoire exceptionnel nous permet non seulement de développer nos connaissances du fonctionnement et de l’évolution d’écosystèmes anciens du Québec mais également d’offrir à la population, grâce aux « Amis de la Forêt La Blanche », des activités éducatives sur les différentes composantes de la forêt », a déclaré le ministre Mulcair.

« La protection de la biodiversité dans la région de l'Outaouais est primordiale pour notre santé et pour le maintien de la vie sur la planète. Je tiens à féliciter le gouvernement du Québec pour avoir franchi cette étape importante en vue de la protection de notre héritage naturel », a, pour sa part, indiqué la présidente des « Amis de la Forêt La Blanche », Mme Marie-Odile Junker.

D’une superficie de 2 052 hectares, la réserve écologique de la Forêt-la-Blanche assure la protection de vieilles forêts, d’écosystèmes forestiers exceptionnels, de lacs, d’étangs d’escarpements et de chutes. Huit plantes menacées ou vulnérables ou susceptibles d’être ainsi désignées y trouvent refuge, dont les plus connues sont l’ail des bois et le ginseng à cinq folioles.

Le paysage de la réserve écologique est occupé en grande partie par l’érablière sucrière à hêtre américain. Bon nombre des peuplements forestiers couvrant son territoire présentent les caractéristiques pour être qualifiés d’écosystèmes forestiers exceptionnels, en raison de l’âge très avancé ou de la rareté de ces forêts. Certains de ces peuplements n’ont jamais été affectés par l’activité humaine et ont subi très peu de perturbations naturelles.

La réserve écologique permet de plus de préserver l’habitat d’une grande diversité d’oiseaux, dont la paruline azurée, une espèce susceptible d’être désignée menacée ou vulnérable, et elle assure également la protection d’une importante héronnière.

Le ministre a également profité de l’occasion pour signer avec les « Amis de la Forêt La Blanche » un protocole d’entente portant sur l’éducation et la gestion sur le territoire de la réserve écologique de la Forêt-la-Blanche. En vertu de cette entente, certaines activités d’entretien et de surveillance des sentiers sont confiées aux « Amis de la Forêt La Blanche » notamment dans le contexte du programme éducatif que cet organisme de conservation offre à la population, avec l’autorisation du ministre de l’Environnement.

Rappelons qu’en vertu de la Loi sur la conservation du patrimoine naturel, le statut de « réserve écologique », qui est le plus haut niveau de conservation des milieux naturels du Québec, signifie que seules les activités scientifiques, d’éducation ou de gestion sont permises et que toute activité d’exploitation y est interdite. Ainsi, dans le cadre du programme éducatif qui est offert par les « Amis de la Forêt La Blanche », le territoire de la réserve écologique est accessible aux personnes détenant une autorisation d’accès.

Plusieurs partenaires ont contribué à cet important projet de conservation, parmi lesquels on trouve, outre les « Amis de la Forêt La Blanche », les municipalités de Mulgrave-et-Derry, de Mayo et de Sainte-Sixte ainsi que le député de Papineau, M. Norman MacMillan.

« Les aires protégées sont une assurance nature. Dans l’esprit du développement durable, je veux remercier ces ardents partenaires qui, de concert avec le ministère de l’Environnement, ont joué un rôle de premier plan dans la protection permanente de ces vieilles forêts qui représentent des échantillons remarquables de la biodiversité québécoise et des magnifiques paysages de l’Outaouais », a conclu M. Norman MacMillan.

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SOURCES :

Chantale Turgeon
Attachée de presse
Cabinet du ministre de l’Environnement
Tél. : (418) 521-3911
Louise Barrette
Direction des communications
Ministère de l’Environnement
Tél. : (418) 521-3823, poste 4163