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Communiqué de presse

Nouvelle proposition de réglementation du secteur de la production d’électricité sur le territoire américain : une décision saluée par Québec

Québec, le 3 juin 2014 – Le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel, et le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable du Plan Nord, Pierre Arcand, ont salué aujourd’hui la proposition de réglementation fédérale visant à réduire de 30 % sous le niveau de 2005 les émissions de GES générées par le secteur de la production d’électricité aux États-Unis, et ce, d’ici 2030. L’initiative, intitulée « Clean Power Plan Proposed Rule », invite chaque État américain à réduire l’intensité des émissions de GES de son secteur de production d’électricité d’ici 2030.

« Avec cette nouvelle proposition réglementaire, l’administration Obama envoie un signal très positif en faveur d’une action musclée en matière de lutte contre les changements climatiques, particulièrement à l’approche des négociations de 2015 sur un accord international sur le climat. Elle témoigne de la capacité de la première économie au monde, à agir de façon responsable à l’égard de la menace que représentent les changements climatiques pour notre santé, notre sécurité, notre économie, notre qualité de vie et celle de nos enfants », a indiqué le ministre Heurtel.

Dans le cadre de cette initiative, chaque État aura la flexibilité voulue pour mettre sur pied ses propres initiatives et atteindre son objectif de réduction de GES. Parmi les stratégies possibles, mentionnons l’investissement en efficacité énergétique, l’utilisation d’énergies renouvelables et la mise sur pied de systèmes de plafonnement et d’échange de droits d’émission. Une approche collaborative avec d’autres États est également permise dans le cadre de la proposition du Clean Power Plan.

Avec son énergie propre et renouvelable, le Québec peut notamment soutenir les efforts des États de la Nouvelle-Angleterre et de New -York qui souhaiteraient acquérir davantage d’hydroélectricité du Québec afin de revoir leur portefeuille d’approvisionnement en électricité et ainsi réduire leurs émissions de GES.

« La conclusion de contrats à long terme avec les États américains pour la fourniture d’une électricité propre, fiable et peu émettrice de GES est l’une des solutions à l’atteinte des objectifs de ces États. Le gouvernement du Québec et Hydro-Québec travaillent activement afin de faire valoir les mérites environnementaux et économiques de notre hydroélectricité. Il est donc primordial que les plans qui seront proposés par ces États puissent compter sur l’électricité du Québec et que celle-ci soit considérée comme une solution tout aussi valable que l’efficacité énergétique ou la production d’énergie renouvelable locale par le gouvernement fédéral américain », a souligné le ministre Pierre Arcand.

« Cette approche flexible est dans la lignée de celle du Québec avec son marché du carbone lié à celui de la Californie. Le Québec a fait le pari, il y a plusieurs années déjà, que l’instauration d’un prix carbone constituait la voie à suivre pour atteindre nos objectifs et pour nous développer durablement. Je me réjouis du fait que la proposition de l’Environmental Protection Agency (EPA) ouvre la porte au développement d’outils de marché relatifs au carbone sur le territoire américain. D’ailleurs, les États intéressés à se joindre au marché Québec-Californie trouveront un allié en le Québec. Nous pouvons concilier un environnement en santé et une économie en santé. En plus de nous donner un avantage concurrentiel mondial, la lutte contre les changements climatiques nous permet de générer l’innovation et de créer des emplois », a conclu le ministre David Heurtel.

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