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Communiqué de presse

Changements climatiques : Le ministre Blanchet plaide pour des actions concrètes et urgentes

Washington, le 30 septembre 2013. – La publication du 5e rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui traite de la situation alarmante des changements climatiques, confirme la nécessité d'une intervention accrue sur les gaz à effet de serre (GES) et justifie les actions du gouvernement du Québec à cet égard. Le ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, M. Yves-François Blanchet, lance d’ailleurs un appel à tous les intervenants concernés, notamment sur la scène internationale, afin que soient entreprises des actions concrètes et urgentes.

« Le consensus international est tel que les efforts ne doivent plus être détournés par le débat stérile sur la responsabilité de l'être humain dans le réchauffement climatique. Le temps, l'énergie et les ressources doivent être investis dans la réduction efficace et harmonieuse des émissions, qui doit susciter un progrès plutôt qu'un choc économique. Et puisqu'il le faut, nous devons également investir nos énergies dans des mesures d’adaptation aux changements climatiques », a-t-il commenté.

Rappelons que ce résumé scientifique rapporte que les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont augmenté à des niveaux sans précédent depuis au moins 800 000 ans. Il indique également que le réchauffement du climat continuera de faire monter le niveau des mers au cours du XXIe siècle plus rapidement que ce qui a été observé au cours des dernières décennies. Selon ce rapport, on doit aussi s’attendre à une multitude de conséquences sur l’ensemble du système climatique.

« Les scientifiques du GIEC ont produit un rapport d'une grande rigueur qui apporte un éclairage précieux sur la gravité de la situation. Leurs conclusions confortent notre décision d’investir dans une économie verte et à faible empreinte carbone. Pour ce faire, il faut réduire notre consommation, il faut améliorer nos pratiques jusqu'à être exemplaires, et il faut que notre objectif de réduction de nos émissions de GES de 25 % sous le niveau de 1990 à l’horizon 2020 fasse école. Pour ça, bien sûr, il faut réussir, et pour réussir, il faut que le modèle du système de plafonnement et d’échange (bourse du carbone) soit un succès économique et environnemental », a déclaré le ministre Blanchet.

Vers le marché du carbone

Depuis déjà plusieurs mois, le gouvernement du Québec agit afin de mettre en œuvre l’engagement de réduire les GES de 25 % d’ici 2020. Parmi les mesures prévues, rappelons le désir de mettre sur pied un marché du carbone qui réunirait différents États de l’Amérique du Nord. C’est pour promouvoir ce projet que le ministre Blanchet a accepté l’invitation de l’International Emissions Trading Association, un organisme voué à l’établissement d’un cadre international pour faciliter l’émergence de marchés du carbone à travers le monde, et qu’il participera, à titre de conférencier de prestige, au Carbon Forum North America 2013, le 1er octobre prochain. Devant un auditoire de plus de 450 leaders provenant du milieu des affaires, de l’industrie et de gouvernements préoccupés par ces questions, le ministre Blanchet prononcera une allocution qui portera notamment sur les bénéfices liés à l’instauration du système québécois de plafonnement et d’échange de droits d’émission et à sa liaison avec celui de la Californie, laquelle permettra de créer le plus grand marché du carbone en Amérique du Nord.

Le ministre fera ainsi la promotion du marché du carbone de la Western Climate Initiative (WCI) auprès de la classe politique américaine et rencontrera des représentants d’États qui sont susceptibles de s’y joindre. « La création d’un marché du carbone liant la Californie et le Québec a suscité un vif intérêt aux États-Unis. C’est dans cette foulée que j’ai été invité à prononcer deux nouvelles allocutions afin de présenter notre stratégie devant des auditoires de décideurs américains. En y ajoutant plusieurs rencontres avec des officiels de haut niveau, je crois que nous faisons avancer à la fois la lutte contre les changements climatiques et le rayonnement international du Québec à titre d’État avant-gardiste », précise Yves-François Blanchet.

Entre autres, le ministre profitera de son séjour dans la capitale américaine pour s’entretenir avec des représentants de la Regional Greenhouse Gas Initiative (RGGI), un autre marché du carbone qui regroupe plusieurs États du nord-est américain. Les discussions porteront notamment sur l’intérêt éventuel de lier ces deux marchés. Une rencontre avec la Sustainable Energy and Environment Coalition est également prévue à l’horaire du ministre. Cette coalition regroupe des membres de la Chambre des représentants au Congrès américain qui s’intéressent aux différents mécanismes économiques disponibles pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et favoriser l’émergence d’une économie verte aux États-Unis. Le ministre y fera valoir les nombreux bénéfices liés à la mise en œuvre du marché du carbone de la WCI.

Le résumé scientifique du GIEC, auquel ont participé plus de 200 auteurs principaux et 650 contributeurs et réviseurs à travers le monde, alimentera certainement les discussions qui auront lieu au cours de cette conférence, tout comme il doit amener les dirigeants politiques à prendre des mesures immédiates pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. « La littérature et certaines études indépendantes nous rappellent les défis qui se posent en matière d’émissions de GES afin que nous puissions concilier développement durable et développement économique au Québec. Avec un objectif de réduction de 25 % en 2020 sur le base de 1990, avec sa politique audacieuse d’électrification des transports et surtout par sa participation à un marché du carbone de près de 50 millions de citoyens, notre gouvernement affirme son rôle de leader international au chapitre de la lutte contre les changements climatiques », a conclu le ministre Blanchet.

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SOURCE :

Catherine Salvail
Attachée de presse
Cabinet du ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune
et des Parcs
Tél. : 418 521-3911

INFORMATION :

Relations avec les médias
Ministère du Développement durable,
de l’Environnement, de la Faune
et des Parcs
Tél. : 418 521-3991