Communiqué de presse |
Consommation de poissons sauvages : la prudence est de mise |
Québec, le 21 juin 2013 – Le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) rappelle aux pêcheurs qu’il est important de bien cuire les poissons sauvages avant de les consommer, puisqu’ils peuvent être porteurs de parasites pouvant entraîner des problèmes de santé.Les parasites, ou leurs larves, se retrouvent principalement dans les viscères des poissons-hôtes, mais certains peuvent également être présents dans la chair. D’ailleurs, lorsque le poisson est capturé et meurt, certains parasites, tels que Diphyllobothrium sp. et Anisakis sp., délaissent les viscères pour s’enfoncer dans les muscles qui entourent l’abdomen, dans une tentative de quitter l’hôte. Ainsi, une éviscération rapide du poisson, ou une conservation au froid, permettra de limiter la migration des parasites dans la chair. La consommation de poissons sauvages infectés par des parasites, crus ou insuffisamment cuits, pourrait donc, dans certains cas, comporter des risques pour la santé humaine. Afin d’éviter toute contamination, il suffit de respecter l’ensemble des règles suivantes :
Il est déconseillé de consommer les poissons sauvages crus (par exemple en sushi), à moins que ceux-ci aient été préalablement congelés à une température constante de -20°C pendant au moins sept jours. Ce ne sont toutefois pas tous les congélateurs domestiques qui peuvent remplir cette condition. Quant au fumage du poisson, il n’est valable que si la température interne du poisson atteint 63C pendant au moins 15 secondes. Afin d’en apprendre davantage sur les parasites pouvant affecter les poissons sauvages du Québec, le MDDEFP invite les citoyens à consulter la page Web suivante : http://www.mddefp.gouv.qc.ca/faune/inter.htm - 30 - |
SOURCE :
Éric Santerre Direction des communications Ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs 418 521-3823, poste 4112 |