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Communiqué de presse

Collecte de données sur la truite arc-en-ciel dans l’est du Québec - Les pêcheurs sont invités à collaborer pour une quatrième année consécutive

Québec, le 30 mai 2013 – Encore cette année, le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) sollicite la collaboration des pêcheurs sportifs dans le cadre du suivi annuel des captures de truites arc-en-ciel. Ce salmonidé non indigène est actuellement dans la mire des biologistes qui publieront, en 2013, un plan d’action visant une gestion durable et cohérente de la truite arc-en-ciel sur l’ensemble du territoire québécois. Dans le but d’aider le Ministère à bien orienter ses mesures de gestion et à documenter l’évolution de l’aire de répartition de cette espèce, la collaboration des pêcheurs est primordiale.

Tout en respectant les limites réglementaires, les pêcheurs sont invités à conserver et à enregistrer toute truite arc-en-ciel capturée dans les rivières du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, de la Capitale-Nationale (à l’est de la rivière Sainte-Anne), du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord. Des stations d’enregistrement seront mises en place à cet effet dans la plupart des postes d’accueil des rivières à saumon et dans certains bureaux du MDDEFP et du ministère des Ressources naturelles (consultez l’emplacement de ces stations au http://mddefp.gouv.qc.ca/faune/publications/peche/liste-stations.pdf). Comme les dernières années, un prix d’une valeur de 250 $ par région sera tiré au hasard parmi les pêcheurs participants, le premier vendredi du mois de décembre.

Depuis la mise en place de cette collecte de données en 2010, c’est 180 truites arc-en-ciel qui ont été enregistrées dans 21 rivières de l’est du Québec. De ce nombre, une faible proportion s’accompagnait d’un prélèvement anatomique (chair, nageoire, spécimens entiers ou partiels), ce qui a permis au Ministère d’effectuer des lectures d’âge et des analyses génétiques pour identifier l’origine de ces spécimens. Bien que les prélèvements demeurent à la discrétion des pêcheurs et des exploitants de stations d’enregistrement, le Ministère souhaiterait que le nombre d’échantillons augmente considérablement cette année, puisque cela permettrait une étude plus poussée du processus de colonisation de l’espèce. Les pêcheurs sont donc fortement invités à fournir, au moment de l’enregistrement de leur capture, un bout de nageoire adipeuse (située entre la queue et la nageoire dorsale) ou la tête de leur truite, ou les deux, selon les possibilités d’entreposage de chacune des stations d’enregistrement.

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SOURCE :

Éric Santerre
Ministère du Développement durable,
de l’Environnement, de la Faune et des Parcs
Responsable des relations avec les médias
418 521-3823, poste 4112