Communiqué de presse |
Le Québec et le Vermont signent une entente sur la réduction du phosphore dans la Baie Missisquoi |
Québec, le 26 août 2002 – Le ministre d'État aux Affaires municipales et à la Métropole, à l'Environnement et à l'Eau, M. André Boisclair, et le secrétaire de l'Agence des ressources naturelles de l'État du Vermont, M. Scott Johnstone, ont paraphé aujourd'hui à Québec l’Entente entre le gouvernement de l’État du Vermont et le gouvernement du Québec concernant la réduction du phosphore dans la baie Missisquoi.Le Québec et le Vermont partagent une frontière commune dans le bassin et la baie Missisquoi et depuis plusieurs années, on constate une détérioration de la qualité de l’eau, principalement en période estivale. Partie du lac Champlain, la baie Missisquoi, en plus d’être un lieu de villégiature important, est la source d’eau potable de deux municipalités : Bedford et le secteur Philipsburg de Saint-Armand. Depuis 1988, diverses ententes de coopération environnementale ont été signées en vue de l’assainissement du lac Champlain, mais il fallait faire plus. « Cette entente entre les gouvernements du Québec et du Vermont représente une étape charnière dans les efforts de réduction du phosphore dans la baie Missisquoi. En effet, l’entente Québec-Vermont définit, pour la première fois, un partage des responsabilités entre les deux États, soit 40 % pour le Québec et 60 % pour le Vermont », de préciser le ministre Boisclair. « La concrétisation de cette entente est essentielle à la réussite de l’assainissement du lac Champlain », d’affirmer M. Scott Johnstone, le secrétaire de l’Agence des ressources naturelles du Vermont. « En convenant de nos responsabilités respectives, nous aurons désormais les moyens d’évaluer nos progrès et nos concitoyens pourront faire de même. Le Québec et le Vermont travaillant ensemble, le lac Champlain redeviendra propre! ».Par cette entente, les deux gouvernements s'engagent à réduire de 70,1 tonnes métriques par an, d'ici 2016, les charges de phosphore entrant dans la baie Missisquoi et à faire rapport des progrès accomplis. Au Québec, tout comme au Vermont, la liaison en vue de la mise en œuvre de l'entente sera sous la responsabilité d'unités spéciales. Au ministère de l'Environnement, ce mandat sera confié à la Direction régionale de la Montérégie. La principale source du phosphore qui dégrade les eaux de la baie Missisquoi est d’origine agricole. Un des atouts du Québec dans cette lutte est le nouveau Règlement sur les exploitations agricoles grâce auquel on pourra désormais contrôler plus strictement la quantité de phosphore incorporée aux sols, et, de ce fait, en restreindre les résidus dans les cours d’eau. Enfin, le ministre Boisclair a souligné l'implication des citoyens et du Comité de bassin de la baie Missisquoi et les a incités à poursuivre leur action : « Leur aide nous sera très précieuse pour nous aider à relever le défi », a-t-il précisé. Le Vermont est l’un des six états américains partenaires du Québec au sein de la Conférence des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des premiers ministres de l’Est du Canada. Ses membres de la Conférence sont déjà partenaires dans des plans d'actions environnementaux multilatéraux notamment dans les domaines de la lutte contre les pluies acides, de la réduction des émissions de mercure et de la lutte contre les changements climatiques. - 30 - |
SOURCES :
Québec Jean-Louis Laplante Attaché de presse Cabinet du ministre d'État aux Affaires municipales et à la Métropole, à l'Environnement et à l'Eau Tél. : (418) 521-3911 |
Vermont Justin Johnson Department of Environmental Conservation Vermont Agency of Natural Resources Tel.: (802) 241-3800 |
INFORMATION :
Rolande Laveau Conseillère en communication Direction des communications Ministère de l’Environnement du Québec Tél. : (418) 521-3823, poste 4494 |