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Communiqué de presse

Visez juste! Un ambitieux programme de gestion des matières résiduelles pour les édifices à bureaux du gouvernement du Québec

Québec, le 21 février 2002 – M. Jean-François Simard, ministre délégué à l’Environnement et à l’Eau, a lancé ce matin conjointement avec M. Alain Verreault, président la société d’état RECYC-QUÉBEC, un ambitieux programme de gestion des matières résiduelles pour le complexe immobilier Marie-Guyart. Dans un premier temps, ce programme gouvernemental touchera une dizaine de ministères et d’organismes publics regroupant les 3 300 personnes qui travaillent dans l'édifice Marie-Guyart. Mais il sera par la suite étendu à l’ensemble des édifices à bureaux gérés par le gouvernement du Québec.

« Si nous voulons atteindre collectivement les objectifs fixés dans la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles 1998-2008, il faut viser juste! Le gouvernement du Québec doit donner l’exemple en intensifiant l’application des principes de réduction à la source, de réemploi, de recyclage et de valorisation des matières résiduelles dans tous les édifices dont il est responsable », a déclaré M. Simard. Le but du nouveau programme est effectivement d’atteindre les objectifs prévus deux ans avant l’échéance fixée par la politique, soit en 2006, en augmentant le nombre de matières récupérées et valorisées dans les édifices gouvernementaux, notamment par une précision accrue du tri à la source.

Les matières récupérées

La récupération dans l’édifice Marie-Guyart n’est pas à ses premiers balbutiements puisque depuis plusieurs années, les fibres de toutes sortes et les contenants à remplissage unique portant la mention « Consignée Québec » sont retournés dans le circuit de production. Avec le nouveau programme dont le thème est « Visez juste ! », les contenants de plastique, de verre et de métal recyclables seront systématiquement récupérés, de même que les cartouches de poudre pour les imprimantes et les photocopieurs, les piles, les ampoules et les fluorescents (près de 8 000 par année pour l’édifice). La récupération des matières putrescibles se fera dans une seconde étape et pour ce qui est du polystyrène, largement utilisé dans la restauration comme « vaisselle jetable », on compte en bannir l’usage en raison des nombreux problèmes que pose la valorisation de cette matière.

« Au travail comme à la maison, chaque petit geste compte, à commencer par ceux qui favorisent la réduction des résidus, parce que le déchet le moins nocif est celui que l’on ne produit pas. Puis, en second lieu, il faut récupérer de façon maximale toutes les matières recyclables », a poursuivi le président de RECYC-QUÉBEC, M. Verreault.

De multiples bénéfices

Les bénéfices que l’on attend de ce programme sont importants. D'abord, sur le plan environnemental, il permettra une plus grande conservation de l’énergie et des ressources naturelles, ainsi qu’une réduction appréciable des contaminants rejetés dans l’environnement. Notons, à titre d’exemple, que la production d’un papier fait à partir de fibres recyclées requiert jusqu’à 74 % moins d’énergie et 58 % moins d’eau qu’un papier produit avec de la fibre vierge et qu’elle génère 74 % moins d’émissions atmosphériques et 35 % moins d’effluents contaminés.

Sur le plan économique, la réintroduction des matières utilisées dans les circuits de production ainsi que leur traitement et leur valorisation génèrent des revenus d’autant plus intéressants que la récupération se fait avec précision. Par ailleurs, l’industrie de la récupération et de la valorisation des matières résiduelles connaît déjà un essor important et cette tendance s’amplifiera avec les plans de gestion qui seront produits et mis en oeuvre par les MRC et les municipalités à court terme.

Un programme autofinancé

Pour le démarrage du programme, le ministère de l’Environnement et la société d’état RECYC-QUÉBEC ont investi 60 000 $, notamment pour l'achat d’équipement et les outils de promotion. Mais on prévoit que dès l’année 2003-2004, le programme s’autofinancera grâce à une réduction des taxes municipales liée à l’élimination d’une quantité moindre de matières résiduelles et aux revenus générés par la vente des 406 tonnes métriques de matières recyclables récupérées chaque année.

Une cinquantaine de personnes, la plupart partenaires du projet, ont assisté à la conférence de presse qui se tenait à l’Observatoire de la Capitale. Rappelons que le programme s'applique à tous les locataires de l'édifice Marie-Guyart, y compris les jeunes enfants du centre de la petite enfance La Grimace.

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    SOURCES :

    Jacques Nadeau
    Attaché de presse
    Cabinet du ministre délégué
    à l'Environnement et à l'Eau
    Tél. : (418) 521-3911
    Louise Hamel
    Conseillère en communication
    Direction des communications
    Ministère de l'Environnement
    Tél. : (418) 521-3823, poste 8025

    Marthe Beaumont
    Affaires institutionnelles et communications
    RECYC-QUÉBEC
    Tél. : (418) 643-0394, poste 22