La médiane

La médiane constitue la valeur centrale d’une série de données. La répartition spatiale récente de la qualité de l’eau est donc établie à l’aide de la médiane estivale, calculée au moyen des données de mai à octobre des années 2000 à 2002 inclusivement, afin d’assurer une certaine homogénéité saisonnière des observations. Cependant, puisque les impacts de la pollution diffuse viennent du ruissellement de surface et de l’érosion hydrique causés par les précipitations et la fonte du couvert de neige, l’utilisation des valeurs médianes pour la période de mai à octobre tend à sous-évaluer l’ampleur de ces deux phénomènes. Afin de faire ressortir les problèmes de pollution résiduelle de sources diffuses, nous avons également calculé la valeur du centile 90.

Le centile 90

Contrairement à la médiane estivale qui fournit la valeur centrale des données, le centile 90 (valeur maximale non dépassée par 90 % des mesures effectuées) laisse voir une autre réalité pour certains cours d’eau, puisqu’il indique les valeurs quasi maximales qui peuvent être enregistrées pour les différents descripteurs. Calculé à l’aide des mesures effectuées au cours des périodes de mai à octobre des années 2000 à 2002, le centile 90 met ainsi en évidence les situations importantes de pollution qui surviennent lors d’événements hydrologiques sporadiques extrêmes. Même si plusieurs rivières montrent des concentrations médianes qui correspondent à une qualité de catégorie Bonne, certaines rivières affichent par moment des dépassements de critères. Le centile 90 permet ainsi de déterminer quels sont les endroits potentiellement problématiques pour les principaux paramètres utilisés pour évaluer la qualité de l’eau.

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