Québec, le 15 juillet 2013 – Au cours des prochains jours, le ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs concentrera ses efforts sur l’état de la rivière Chaudière et sur les travaux de récupération sur le site. Dix jours après les événements, le Ministère a procédé à une réévaluation des besoins et des ressources sur le terrain afin de déterminer les actions à prioriser.

L’observation aérienne de ce matin a permis de confirmer la présence d’une irisation à peine perceptible qui ne couvre qu’un pour cent de la surface de la rivière dans le secteur en amont du barrage Sartigan. Dans le secteur en aval du barrage, on remarque quelques traces de la présence d’hydrocarbures, mais en très faible quantité. Quant aux secteurs situés entre Saint-Ludger et le barrage et entre Saint-Romuald et Notre-Dame-des-Pins, ils ne présentent pas de traces observables d’hydrocarbures. Les opérations de récupération se poursuivront normalement dans les prochaines heures.

Les analyses de l’eau de la rivière Chaudière se poursuivent. Malgré des résultats encourageants, il est encore trop tôt pour permettre aux municipalités d’y reprendre leur approvisionnement en eau. Les spécialistes du Ministère assurent un suivi très serré de la situation. Une évaluation des berges de la rivière est présentement en cours. La contamination est évidente à plusieurs endroits le long du cours d’eau. Les opérations de nettoyage des berges débuteront dès que possible.

Depuis samedi, un chemin a été aménagé à Lac-Mégantic afin que les équipes sur place aient accès à certains wagons. Les intervenants devront respecter une procédure très stricte de déplacement, qui comprend la vidange et la décontamination des wagons. La qualité de l’air sera contrôlée de près dans cette zone. Des équipes mobiles de pompiers suivront les travailleurs sur les lieux du déraillement.

Le ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs, M.　Yves-François Blanchet, sera d’ailleurs à Lac-Mégantic demain afin d’échanger avec les équipes du Ministère sur la suite des opérations. «　Il y a bien sûr un périmètre de forte dangerosité où aucun travail ne sera possible pour nos équipes à court terme. Cependant, nous voulons pouvoir donner bientôt aux autorités une idée des délais avant qu'on y procède à la décontamination du sol en vue de la reconstruction, d'où la visite de proximité prévue demain. En attendant, nous visons le retour à la normale en ce qui concerne la qualité de l’eau, l'approvisionnement en eau et le rejet des eaux usées, sur la rivière, dans le lac et dans les installations municipales　», a-t-il déclaré.