Communiqué de presse |
Québec autorise Ultramar à construire un oléoduc entre Lévis et Montréal-Est |
Québec, le 21 octobre 2009. – Au nom de la ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, Mme Line Beauchamp, la vice-première ministre, ministre des Ressources naturelles et de la Faune et ministre responsable du Plan Nord, Mme Nathalie Normandeau, annonce la délivrance d’un certificat autorisant la compagnie Ultramar à procéder à la construction d’un oléoduc entre Lévis et Montréal-Est dans 28 des 32 municipalités concernées par le projet. D’autres autorisations pourront être délivrées plus tard en ce qui concerne les quatre autres municipalités, notamment lorsque la Commission de protection du territoire agricole du Québec aura terminé ses travaux. L’annonce d’aujourd’hui a été faite en présence du ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, M. Clément Gignac. « Le projet consiste à installer un oléoduc d'un diamètre de 406 millimètres et d’une longueur approximative de 240 kilomètres. Celui-ci permettra à Ultramar d’effectuer le transport de produits pétroliers raffinés à basse tension de vapeur entre la Raffinerie Jean-Gaulin à Lévis et les installations de Montréal-Est », a précisé la ministre Normandeau. Le ministre Gignac a tenu à ajouter que « la réalisation de ce projet, dont les coûts sont évalués à 300 millions de dollars, entraînera la création de 2 000 emplois temporaires directs et indirects en période de construction et, par la suite, de 12 emplois permanents en période d’exploitation. C'est un projet d'envergure qui contribuera certainement à la relance de notre économie et à notre prospérité ». Moyen de transport alternatif au train, l’oléoduc s’avère fiable et sécuritaire. « De plus, ce projet respecte les critères d’acceptabilité environnementale établis par le Ministère, en raison des conditions d’autorisation contenues au décret et des diverses mesures qu’Ultramar s’est engagée à appliquer. Précisons également qu’en matière de sécurité, Ultramar a accepté de se conformer à des exigences plus sévères que celles de l’industrie, notamment en enfouissant le pipeline à une profondeur plus grande que celle prescrite par les normes canadiennes. Parmi les autres conditions et mesures, l’entreprise donnera une compensation aux propriétaires concernés, reboisera de façon permanente une partie des superficies défrichées et proposera des projets de conservation de milieux boisés », a fait savoir la ministre Beauchamp. Mentionnons enfin que, sur le territoire des 28 municipalités, l’oléoduc sera construit à l’intérieur d’une emprise permanente large de 23 mètres en milieu agricole et de 18 mètres en milieu boisé. Les terres en culture pourront continuer d’être cultivées après la fin des travaux de construction du pipeline. - 30 - |
SOURCES :
Christian Tanguay Attaché de presse Cabinet de la vice-première ministre et ministre des Ressources naturelles et à la Faune et ministre responsable du Plan Nord Tél. : 418 643-7295 Dave Leclerc Attaché de presse Cabinet de la ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs Tél. : 418 521-3911 |
Anne-Sophie Desmeules Attachée de presse Cabinet du ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation Tél. : 418 691-5650 |
INFORMATION :
Relations médias Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs Tél. : 418 521-3991 |