Plan d'intervention gouvernemental sur les algues bleu-vert
Projets pilotes de restauration de lacs

Québec, le 25 août 2008 – La ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Mme Line Beauchamp, dévoile le choix des projets pilotes retenus afin d’expérimenter des technologies de restauration prometteuses pour contrôler le processus d’eutrophisation (vieillissement prématuré) que connaissent plusieurs lacs au Québec. À cette fin, la ministre annonce un soutien financier de 360 000 $ de son ministère pour la réalisation de ces projets. La mise en place de projets pilotes de restauration de lacs figure parmi les 35 mesures du Plan d’intervention sur les algues bleu-vert 2007-2017, qui bénéficie d’un budget gouvernemental de près de 200 M $.

« Les projets pilotes retenus visent le développement d’un savoir-faire dans tout le processus de restauration, de la planification à la réalisation et au suivi des résultats. Ces projets pilotes permettront d’identifier des technologies de réhabilitation prometteuses et serviront de référence pour d’autres plans d’eau du Québec », a déclaré la ministre Beauchamp.

Rappelons que le 6 mai dernier, l’appel de propositions de projets pilotes pour la restauration de lacs eutrophes était lancé par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, invitant les municipalités et les associations de riverains engagées dans un processus de réhabilitation de leurs lacs à soumettre des projets de restauration.

À la suite de l’analyse de 15 projets reçus par un comité d’évaluation, quatre projets ont été retenus :

• le lac Saint-Augustin, projet présenté par la Ville de Québec;
• le lac Brome, projet présenté par la Ville de lac Brome;
• le lac Waterloo, projet présenté par la Ville de Waterloo;
• le lac à l’Anguille, projet présenté par l’Association de protection de l’environnement du lac à l’Anguille.

Les projets retenus présentent des problématiques variées et proposent un large éventail de solutions, allant de la réduction des sources de nutriments sur le bassin versant (marais, ouvrages de rétention et de captation, renaturalisation, etc.) à l’intervention directe en lac (précipitation du phosphore, enlèvement des sédiments, recouvrement des sédiments, îlots flottants, etc.), tout en étant financièrement réalisables.

« Pour chacun de ces projets, la communauté est déjà bien engagée dans la réhabilitation de son plan d’eau et est animée par une volonté de réussite manifeste. L'accompagnement technique, professionnel et financier consenti par le  gouvernement s'ajoute à cet élan », a souligné la ministre.

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